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La Zone de Libre-Echange Continentale (ZLEC) ou "African Continental Free Trade Area" (AfCFTA)

La Zone de Libre-Echange Continentale (ZLEC) ou "African Continental Free Trade Area" (AfCFTA)

15/07/2019
L'Union Africaine s'est engagée depuis quelques années dejà dans une zone continentale de libre-échange qui va de pair avec l'Agenda Africain 2063. Peut-être inspirée de l'UE et ses 28 Etats membres, l'Union Africaine aspire à créer un marché unique à l'échelle du continent avec plus de 50 États membres, 1,2 milliard d'habitants, une classe moyenne en expansion, un PIB combiné de plus de 3,4 billions de dollars US, mélangé à différents systèmes juridiques, devises, cultures, ...

En termes de nombre de pays participants, l'AfCFTA est censée être la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l'Organisation mondiale du Commerce.  Et c'est aujourd'hui au total 54 Etats membres, dont Maurice, qui se sont mis d'accord sur le processus de mise en œuvre de l'accord. Il est important de noter que le Nigeria (avec une population d'environ 190 millions d'habitants et la plus grande économie d'Afrique) a finalement signé l'accord avec le Ghana qui accueille le secrétariat de l'AfCFTA.  

L'objectif principal de l'AfCFTA est de stimuler le commerce intra-africain (BIAT) qui peut êtres séparé en sept groupes : la politique commerciale, la facilitation du commerce, la capacité productive, les infrastructures liées au commerce, le financement du commerce, l'information commerciale et l'intégration des marchés des facteurs.  

Alors que le commerce intra-africain ne représente que 15% (selon les données de la CNUCED pour la période 2015-2017) comparé aux
≈ 47 % en Amérique, 61 % en Asie et 67 % en Europe, l'AfCFTA pourrait être un facteur déterminant et changer la donne. Selon les estimations de la CNUCED, si l'accord est pleinement mis en œuvre, le PIB de la plupart des pays africains pourrait augmenter de 1 à 3 % une fois tous les droits de douane éliminés.  En outre, les estimations de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) suggèrent que l'AfCFTA a le potentiel à la fois de stimuler le commerce intra-africain de 52,3 % en éliminant les droits d'importation, et de doubler ce commerce si les barrières non tarifaires sont également réduites.

Alors que le lancement symbolique de la phase opérationnelle de l'AfCFTA s'est déroulé le 07 juillet 2019 à Niamey et, que certains insitent sur le fait que les règles d'origine devront être simples, transparentes, favorables aux entreprises et prévisibles tout en tenant compte de la différence de statut des pays engagées, (facile à dire!), seul le temps nous permettra d'évaluer le succès de l'opération.

Maurice s'efforcera de tirer le meilleur parti des possibilités qui s'offriront au continent africain grâce à la simplification des affaires dans la région. 
 
Conformément à la vague de " consolidation " africaine, l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et sa proposition de monnaie unique (OCE) sont censées devenir opérationnelles à partir de 2020, mais le calendrier reste à ce jour peu réaliste.  Partageant également l'aspiration de stimuler le commerce transfrontalier et le développement économique, les 15 Etats membres de la CEDEAO ont adopté l'OCE au Nigeria en juillet 2019.  


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